Ces « fausses » compositions dans nos créations d’étiquettes suivent exactement ces mêmes codes. Le rapport d’échelle entre les personnages, ou les plans sont volontairement exagérés pour renforcer le côté angoissant mais aussi grotesque. Idem pour les positions de chacun des personnages.

L’ambiance ainsi que les teintes colorielles s’affrontes, le premier plan se confronte avec l’action de l’arrière-plan. Les objets viticoles menaçants sont agrandis et dessinés dans des tons sombre contraste avec des nuances plus claires pour les personnages féminin pour plus renforcer ce sentiment d’angoisse.

Les méthodes de représentation du dessin et de la colorisation volontairement vieilli renvoient aussi aux vieilles affiches de films d’horreur et aux techniques graphiques des années 50. Le collage photographique des héroïnes, plus réaliste, contraste avec l’ensemble du reste de la composition peinte, devient de plus en plus flou en s’éloignant. Le travail de lettrage, peint aussi, mais dans des teintes plus franches et claires, fait naturellement ressortir le nom du vin, le cépage ainsi que les informations contextuelles.

À la manière d’un film d’horreur, nous, le consommateur sommes projeté dans le temps et dans l’environnement faussement angoissant de plusieurs super production viticole.